Jeudi, lors d'une visite à Dubaï, le Président français s'est déclaré très préoccupé par le programme de missiles balistiques de l'Iran, mentionnant un missile tiré du Yémen et intercepté par l'Arabie saoudite, et a évoqué la possibilité de sanctions concernant ces activités.
«Le missile tiré depuis le Yémen, qui est manifestement un missile iranien, montre la force de l'activité balistique, et leur activité dans toute la région sur le plan balistique est aujourd'hui extrêmement préoccupante», a estimé Emmanuel Macron, tout en évoquant la nécessité d'engager des négociations sur le programme de missiles balistiques de Téhéran.
«Nous avons dit aux responsables français à plusieurs reprises que l'accord sur le nucléaire n'est pas négociable et que l'on n'y greffera pas d'autres sujets», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi.
L'Iran assure que son programme de missiles est purement défensif et qu'il n'a aucunement l'intention de fabriquer des missiles à capacité nucléaire.
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 entre Téhéran et le groupe des Six (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie). Il a permis une levée partielle des sanctions internationales visant l'Iran, en échange d'engagements pris par Téhéran pour brider son programme nucléaire afin de garantir que la république islamique ne cherche pas à se doter de la bombe atomique.