Il serait déplacé d'interpréter à double sens la déclaration conjointe des Présidents russe et américain sur la Syrie, il est nécessaire de lire le texte, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov.
«Il n'y a rien à commenter ici, vous avez le texte de la déclaration qu'il faut lire. Aussi, est-il déplacé de l'interpréter à double sens, on doit s'en tenir exclusivement au texte», a indiqué le porte-parole.
«Cette déclaration a d'abord été approuvée par des experts et ensuite finalisée à Da Nang par le ministre [des Affaires étrangères Sergueï] Lavrov et le secrétaire d'État [américain Rex] Tillerson. Les deux Présidents ont approuvé le texte au terme de leur brève rencontre», a précisé Dmitri Peskov.
Auparavant, un représentant haut placé du département d'État américain a déclaré, commentant le mémorandum tripartite signé le 8 novembre par la Russie, les États-Unis et la Jordanie, que le document prévoyait d'«exclure la présence de forces non-syriennes» dont iraniennes et pro-iraniennes, dans le sud-ouest de la Syrie. Selon la diplomatie américaine, la Russie aurait accepté de persuader les autorités syriennes d'accepter cette condition.
Par ailleurs, le représentant du département d'État américain a également déclaré que le mémorandum approuvé à Amman prévoyait que les forces d'opposition contrôlent les régions du sud-ouest syrien jusqu'au règlement politique du conflit.