Des scientifiques de la Francis Crick University à Londres déclarent qu'un régime à faible teneur en protéines au début de la vie augmenterait la durée de vie, annonce Phys.org.
Les biologistes ont utilisé des drosophiles, ou mouches des fruits, dont les maladies génétiques offrent des ressemblances (dans une proportion de deux tiers) avec les maladies génétiques humaines. Les insectes qui recevaient au début de leur vie de la nourriture contenant un minimum de protéines ont vécu deux fois plus longtemps.
«Les humains, comme les drosophiles, sécrètent des lipides qui hydratent et protègent la peau contre les effets quotidiens de l'environnement. Mais ils peuvent également être nocifs, réagissant avec la lumière du soleil et d'autres facteurs de stress, ce qui entraîne la formation de substances chimiques nocives qui accélèrent le vieillissement», a expliqué l'un des auteurs de l'étude, Alex Gould.
Auparavant, des chercheurs américains ont réussi à établir que les cèpes contenaient un grand nombre d'antioxydants, comme l'ergothionéine et le glutathion, qui ralentissent le vieillissement.