Premièrement, le gouvernement syrien sort bel et bien vainqueur de cette terrible guerre, qui a été imposée à la Syrie par une large coalition, qui souhaitait réaliser des projets malsains aussi bien pour ce pays millénaire, que pour une région déjà tellement martyrisée. La secte rétrograde de Daech est vaincue. La population se trouvant en territoire sous contrôle gouvernemental dépasse les 90%.
S'ajoute à cela le retour de plus en plus visible des réfugiés syriens qui ont fui leur pays à cause du terrorisme et non pas «à cause d'Assad», comme le prétendaient les grands titres de la presse mainstream ces dernières années. Plus d'un demi-million de personnes sont déjà rentrées chez elle, a confirmé l'ONU.
Deux questions en ressortent logiquement. Les USA et leurs alliés ne seraient-ils donc pas si forts et invincibles —comme le prétendaient leurs médias depuis la fin de l'URSS- que cela? Ou est-il simplement devenu flagrant que lesdites forces sont prêtes à utiliser des extrémistes de la pire espèce, massacrant des milliers d'êtres humains, dans le seul but d'arriver à réaliser leurs objectifs géopolitiques, en tentant d'éliminer une nation assumant pleinement sa souveraineté et refusant l'asservissement, d'où leur manque évident de volonté de combattre le terrorisme? Personnellement, j'opte pour les deux réponses. À chacun de tirer ses propres conclusions.
Une chose est néanmoins certaine: le monde entier a été témoin de l'efficacité des armes russes, ainsi que de la détermination de Moscou à briser la colonne vertébrale du terrorisme international, selon les termes employés par l'ex-chef des Forces aérospatiales de Russie Viktor Bondarev, désormais sénateur.
Et si certains ont besoin de cours particuliers sur la façon d'anéantir une secte rétrograde et terroriste, armée jusqu'aux dents et ayant occupé plus de 70% du territoire d'un pays, ils peuvent s'adresser à la Syrie et ses alliés.
Et maintenant, à qui donc le tour? En Syrie, ce sont les derniers éléments d'Al-Qaida, eux aussi largement épargnés par la coalition occidentale, qui sont désormais dans le collimateur.
Car le néocolonialisme occidental, qui a vu l'un de ses bras armés en Syrie amputé, continue d'exister. Et c'est pourquoi la confrontation est loin d'être finie.
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