Mercredi, Bloomberg a publié une interview avec Mira Milosevic de l'Institut de recherches Elcano, en partie financé par le budget espagnol. L'interlocutrice de l'agence a notamment fait état d'une «campagne de désinformation» sur les réseaux sociaux organisée pendant le référendum catalan et soutenue selon elle par la télévision publique russe.
En réaction, M.Assange a accusé l'agence d'avoir repris sans les avoir vérifiés les rapports provenant d'«une entité quasi-publique espagnole».
«La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ne parlent pas d'ingérence, et les médias US, UK etc. ont quant à eux affiché une augmentation de 2.000% des publications pro-catalanes. Tout est bien évident», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Bloomberg spread anti-Catalan "Russia jacketing" propaganda from Spanish quasi-state outfit Elcano without basic diligence. UK, France & Germany do NOT claim interference. US, UK, etc media also see 2000+% increase in pro-Catalan coverage. Obvious stuff.https://t.co/nA0yoks8Hb pic.twitter.com/w5zAe1QqiS
— Julian Assange 🔹 (@JulianAssange) 9 ноября 2017 г.
La Russie avait auparavant à plusieurs reprises nié toute tentative d'exercer une influence sur les élections dans n'importe quel pays du monde, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov ayant qualifié ces allégations d'«absolument infondées».