«La mission spéciale de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques chargée d'enquêter sur les attaques chimiques en Syrie a accumulé une expérience suffisante d'enquête et a élaboré un certain algorithme d'actions. Mais aussi des lacunes et incohérences dans les méthodes de travail», a-t-il souligné.
Selon lui, l'analyse préliminaire effectuée par des experts russes a montré les mêmes méthodes de travail à distance dans un pays voisin.
«Cette fois, néanmoins, les conclusions aux grandes portées d'utilisation du sarin à Al-Lataminah sont basées sur des traces de cette substance toxique sur des fragments de bombes aériennes présentées en abondance sur mesure par des ONG affilées à des groupes terroristes. Il s'y trouve de grands fragments de munitions chimiques […] et, apparemment, des bouchons de remplissages, et les ailettes arrière de la bombe aérienne. Tout cela est abondamment "aromatisé" de sarin», a indiqué M.Choulguine.
Les réserves syriennes d'armes chimiques ont été sorties du pays et en janvier 2016, l'OIAC a annoncé que l'arsenal chimique syrien avait été détruit.