Un ultimatum de 48 h. C'est le temps laissé par les forains au gouvernement pour régler la question du maintien du marché de Noël et de la grande roue de la Concorde, au centre de Paris. À ce titre, ils étaient reçus ce jeudi au ministère de l'Intérieur afin de faire part de leurs doléances. En effet, plus tôt dans la semaine, les forains avaient manifesté leur mécontentement en bloquant les routes suite à la suppression du marché de Noël sur les Champs-Élysées. Et pour cause, le marché de Noël représente environ 2.000 emplois directs. Pourtant, cette décision a été prise à l'unanimité par le Conseil de Paris, en juillet dernier, motivée par le caractère «bas de gamme» des installations. Certains politiques comme Eric Azière, président du groupe UDI-MoDem, allant jusqu'à déclarer l'«animation actuelle insuffisante, voire indigente.»
Autant de signes pris comme de l'hostilité par les forains, qui espèrent trouver une solution qui «redonne le sourire à tout le monde.» Néanmoins, si le gouvernement n'accédait pas à leur requête, les 35.000 forains en colère se laissent la possibilité de reprendre les manifestations.
De nouveaux blocages en perspective?