La députée du Front national Marine Le Pen a vivement critiqué la décision de l'Assemblée nationale de lever son immunité parlementaire, estimant que l'existence des extrémistes était probablement plus facile que celle du dénonciateur de leurs atrocités.
Mieux vaut être un djihadiste qui rentre de Syrie qu’une députée qui dénonce les abjections de l’Etat islamique: on prend moins de risques judiciaires… MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 8 ноября 2017 г.
La levée d'immunité doit permettre la délivrance d'un «mandat d'amener» pour que l'élue du Pas-de-Calais se rende aux convocations du juge.
En décembre 2015, une enquête avait été ouverte par le parquet de Nanterre à l'encontre de Marine Le Pen pour «diffusion d'images violentes». Mme Le Pen avait notamment diffusé sur son compte Twitter des photos d'hommes torturés et exécutés par des djihadistes.