Pour la plupart, les médias britanniques ont du mal à se contenir face à la Russie qui semble être le bouc émissaire du monde entier. L'ambassade russe en Grande-Bretagne avance une hypothèse, quant à la vraie signification de ce déferlement de critiques et pose crument la question: est-ce que les accusations incessantes contre la Russie dans l'espace médiatique britannique sont une discrimination ou un harcèlement?
Non sans une certaine ironie, tellement appréciée dans la société britannique, l'ambassade publie également une blague sur son compte Twitter, faisant allusion à une situation comique entre deux personnes travaillant dans un bureau:
Are endless accusations against Russia in UK media discrimination or harassment? pic.twitter.com/KI6sWbQ20G
— Russian Embassy, UK (@RussianEmbassy) 7 ноября 2017 г.
«Toutes les autres femmes vous ont traduite en justice pour harcèlement sexuel. Comme vous ne m'avez pas harcelé, je vais vous faire un procès pour discrimination.»
La presse britannique a maintes fois attaqué la Russie dans ses articles, tandis que l'ambassade de Russie à Londres ne manque jamais l'occasion de faire preuve de son sens de l'humour. Fin septembre, un auteur du quotidien The Times a eu du mal à déterminer le rôle exact de la Russie au Proche-Orient, se perdant dans des conclusions contradictoires, selon lesquelles la Russie stabilisait et déstabilisait simultanément la situation au Proche-Orient. En réponse, l'ambassade lui a conseillé de tirer à pile ou face.
Auparavant, le compte Twitter de l'ambassade russe au Royaume-Uni a été qualifié d'instrument efficace du soft power russe dans la «guerre médiatique» contre l'Occident, selon le Financial Times.