«Paradise Papers»: un sénateur russe dément les allégations visant des sociétés russes

© Sputnik . Vladimir Trefilov / Accéder à la base multimédiaKonstantin Kossatchev
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Konstantin Kossatchev, membre du Conseil de la Fédération, a démenti les allégations parues dans les «Paradise Papers» publiés dimanche par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ). Ces documents concernent, entre autres, de grandes sociétés russes. Selon lui, les activités des entreprises russes sont «légales».

Le président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kossatchev, a déclaré que l'information contenue dans les documents publiés par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) n'était pas précise, a-t-il fait savoir à Sputnik.

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«Il s'agit d'activités commerciales normales et légales qui, à cause d'émotions et de phraséologie ambiguës, sont perçues presque comme un complot contre les fondements de la démocratie occidentale», a déclaré Kossatchev au sujet des documents qui concernent Gazprom et ses filiales.

Le sénateur russe s'est indigné que VTB (Vnechtorgbank, banque commerciale russe à l'international) ait été qualifiée dans ces documents de «société du Kremlin». «Ce n'est pas "une société du Kremlin", c'est une des plus grandes banques russes avec une participation de l'État. Vous pouvez sentir la différence», a ajouté M.Kossatchev.

Les documents publiés portent, notamment, sur l'implication de VTB et de Gazprom dans le financement de l'achat des parts de Facebook et Twitter par l'entrepreneur russe Youri Milner.

Dans une interview accordée à Sputnik, Jean-Baptiste Boone, chargé d'études à l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF) a estimé qu'il s'agissait plutôt d'une «optimisation fiscale» pour des personnes qui ont beaucoup d'actifs à placer. «Il est évident qu'ils ne peuvent pas les placer tous dans le même pays pour des mesures de sécurité», a-t-il ajouté. «D'après tout ce que les journalistes ont dit, c'est tout à fait légal».

Le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a publié dimanche un dossier sur les activités offshore de personnalités politiques et de grandes sociétés intitulé «Paradise Papers».

 

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