Selon le rapport de David Bolt, inspecteur principal de la frontière et de l'immigration, les autorités britanniques ne savent pas où se trouvent aujourd'hui 60.000 migrants en situation irrégulière et menacés d'expulsion du Royaume-Uni, fait qui prouve que le service répondant du suivi des migrants est surchargé et n'est pas à même de s'acquitter de sa mission, a déclaré à Sputnik Tony Smith.
«Quoi qu'il en soit, nous avons notre propre système frontalier. Nous ne faisons pas partie de l'espace Schengen, et notre contrôle avant et après l'entrée sur le territoire national fonctionne plutôt bien. Néanmoins, le problème est que quand les gens y entrent, il est difficile de les expulser en raison de toute une série d'obstacles», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'environ 40.000 migrants clandestins partaient du pays chaque année, mais seulement 10.000 d'entre eux le faisaient sous contrainte.
«Les autres partent de leur plein gré. Notre stratégie consiste notamment à faire en sorte qu'ils n'y arrivent tout simplement pas dès le début», a poursuivi M.Smith.
Selon lui, le système d'information e
«Mais quand on les arrête, il se trouve toujours une raison pour laquelle leur expulsion immédiate est bel et bien impossible. Très souvent, les gens déposent une autre demande d'asile, invoquant de nouvelles circonstances. […] Ou même, ils peuvent jeter leur passeport, et il faut alors leur faire de nouveaux papiers», a raconté l'interlocuteur de Sputnik.
Et de conclure que cela expliquait entre autres le fait que souvent les migrants devant être expulsés se «perdaient» sur le territoire britannique.