Le projectile porte une inscription indiquant que les éléments chimiques qu'il contient ne peuvent être employés qu'en laboratoire et ne doivent pas l'être à des fins médicales.
Le minibus piégé se trouvait dans un des quartiers de la ville qui vient d’être totalement libérée du joug islamiste. Non loin de ces lieux, les militaires ont découvert deux entrepôts. Dans le premier, l’armée a trouvé des fusils d’assaut de type M-16 de fabrication américaine, des fusils à lunette et d’autres armes et obus. Quant au second, il contient des drones, des dispositifs de vision nocturne et des munitions destinées à des chars, à des mitrailleuses et à des lance-mines.
Un autre groupe de militaires syriens a évacué des quartiers libérés six chars et plusieurs mortiers abandonnés par les terroristes dans leur fuite.
«L’opération de déminage se poursuit et il n’est pas exclu que d’autres entrepôts d’armes et de munitions appartenant à Daech soient découverts», a expliqué à Sputnik un officier syrien.
La Syrie a adhéré à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques après une vaste attaque chimique menée en août 2013 dans la Ghouta, banlieue orientale de Damas. Cette démarche résultait d'un accord entre la Russie et les États-Unis sur la destruction des armes chimiques syriennes sous le contrôle de l'OIAC et a permis d'éviter une ingérence militaire des États-Unis en Syrie.
En janvier 2016, l'OIAC a annoncé la destruction totale des arsenaux chimiques syriens. En 2013, le prix Nobel de la paix a été décerné à l'OIAC pour le désarmement chimique de la Syrie.