Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche, une centaine de femmes célèbres, qui, selon le texte de leur lettre, ont été «comme tant d'autres, harcelées, agressées ou violées», demandent à Emmanuel Macron d'agir contre les violences sexuelles et le harcèlement que les femmes subissent en France.
Les initiatrices de l'appel adressé au Président de la République, parmi lesquelles Caroline de Haas, Louane Emera, Florence Floresti et plusieurs autres, réclament ainsi de mettre en place «un plan d'urgence contre les violences sexuelles»:
«Toutes, nous sommes témoins du silence vertigineux de notre société.»
Les activistes mettent en avant cinq principales mesures dont elles demandent l'application. Il s'agit de la création au collège «d'un brevet de la non-violence», de l'organisation d'une formation de tous les professionnels en contact avec des femmes victimes, du doublement «immédiat» des subventions des associations qui accueillent les femmes soit au téléphone soit physiquement, de rendre obligatoire la formation des salariés et managers à la prévention du harcèlement sexuel au travail, et enfin du lancement d'une «campagne nationale de prévention» à l'image de celle sur la sécurité routière.
Dans leur lettre adressée au Président de la République, les signataires déclarent qu'elles sont «face à une crise grave» et demande au chef de l'État s'il est à leur côté.
L'initiative a pris la forme d'une pétition actuellement disponible pour la signature en ligne.