Des agences humanitaires de l'Onu sont préoccupées par la situation humanitaire difficile dans le camp de réfugiés d'al-Rukban, dans la ville syrienne d'al-Tanf, a annoncé à Sputnik le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
«Près de 50.000 Syriens sont toujours dans une situation difficile dans le désert d'al-Rukban, sur la frontière jordano-syrienne. Au cours de l'année dernière, l'Onu n'a distribué que deux fois de la nourriture à ces gens, et quatre mois se sont déjà écoulés depuis la dernière fois», a déclaré le porte-parole de l'organisation, Jens Lerke.
Selon lui, la situation dans le camp reste terrible, et à l'approche de l'hiver, elle ne fera qu'empirer. Le porte-parole a déclaré qu'actuellement «il était nécessaire de fournir immédiatement un accès au camp pour la fourniture d'aide à la population civile».
Le camp d'al-Rukban se trouve à 18 km au sud de la ville d'al-Tanf qui abrite une base des États-Unis.
Ce vendredi, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé que les réfugiés syriens dans la région de la ville syrienne d'al-Tanf, où se trouve une base militaire américaine, étaient privés de la possibilité de recevoir une aide humanitaire.
Le ministère russe de la Défense a précédemment annoncé que les réfugiés d'al-Rukban étaient devenus une sorte de «bouclier vivant» pour les militaires de la base américaine d'Al-Tanf.
Le camp héberge actuellement au moins 60.000 femmes et enfants de Raqqa et de Deir ez-Zor.