Eduardo Balarezo, l'avocat du mafieux mexicain Joaquín Guzmán, qui dirige le Cartel de Sinaloa, a envoyé une lettre à la Cour fédérale de New York en vue de solliciter des soins neurologiques pour son mandant, qui souffre selon lui de conditions d'emprisonnement très précaires, relate vendredi la chaîne NBC.
À l'en croire, le narcotrafiquant reste 20 heures par jour dans une cellule séparée, mal chauffée, dans l'isolement le plus complet, exposé constamment à une lumière vive. En outre, sa famille ne pourrait lui rendre visite en permanence, l'accès à son lieu de détention étant très limité.
«Ces derniers mois, la santé mentale de Guzmán s'est sensiblement détériorée», peut-on lire dans la lettre en question. Selon l'avocat, le Mexicain souffre d'hallucinations auditives, de dépression et de délire paranoïaque. Guzman, poursuit-il, a du mal à retenir les visages, les évènements et les objets qui l'entourent. Il aurait des maux de tête et de gorge et des bourdonnements persistants dans les oreilles. «Pour ses défenseurs, il est évident que Guzman ne va pas bien», conclut Balarezo.
L'évasion spectaculaire d'El Chapo a poussé le Président Enrique Peña Nieto à accepter l'extradition du narcotrafiquant vers les États-Unis.