Selon le FinCEN, Pyongyang a utilisé cette banque pour avoir accès aux systèmes financiers internationaux et, notamment, à l'américain, malgré les sanctions des États-Unis et de l'Onu. Les millions de dollars obtenus grâce à ce schéma ont été dépensés dans la production d'armes de destruction massive et de missiles balistiques.
«Les actions d'aujourd'hui amélioreront la protection du système financier des États-Unis contre les schémas illégaux utilisés par la Corée du Nord pour éviter des sanctions et pour financer ses programmes d'armes», cite le communiqué en reprenant les mots du secrétaire du Trésor des États-Unis Steven Mnuchin.
En plus, le FinCEN a interdit aux institutions financières américaines de faire des affaires avec Bank of Dandong.
«Les banques et entreprises dans le monde entier doivent être attentives quand la Corée du Nord essaye illégalement d'obtenir un financement ou de faire du commerce», a indiqué M.Mnuchin.
Au mois de septembre, Donald Trump avait déclaré le renforcement des sanctions contre des compagnie et instituts financiers assurant le commerce, s'occupant du transport maritime dans ce pays et livrant des technologies à Pyongyang.
Le 12 septembre 2017, le Conseil de sécurité de l'Onu avait unanimement adopté la résolution sur le durcissement des sanctions contre la Corée du Nord à cause du nouvel essai nucléaire organisé par Pyongyang. Ce texte fixait des restrictions aux livraisons de produits pétroliers en Corée du Nord: les volumes de brut livrés ne devant désormais dépasser les indicateurs des 12 derniers mois. Qui plus est, Pyongyang n'est plus en mesure d'acheter des condensats — notamment de gaz naturel — ni de vendre son textile.
La Corée du Nord avait fermement condamné les sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu.