Jamais un humain ne meurt dans son sommeil de manque d'air: il se réveille dès que sa vie est en danger. Sa «sécurité» est garantie par un groupe spécial de neurones dans le cerveau qui mesurent le niveau de dioxyde de carbone dans le sang, indique un article publié par la revue Current Biology.
Selon l'OMC, environ 6% des adultes et 2% des enfants souffrent d'apnées du sommeil, ce trouble caractérisé par une interruption de la respiration. Souvent l'apnée provoque de la fatigue, des troubles de mémoire et certains autres problèmes, mais ne cause pratiquement jamais la mort.
«Lorsque celui qui souffre d'apnée manque d'oxygène, il se réveille, commence à respirer normalement et se rendort, ce qui peut se répéter des centaines de fois au cours de la nuit. Au matin, ce malade sera très fatigué, mais ne se souviendra même pas qu'il a mal dormi», a indiqué Clifford Saper de l'Université Harvard.
Les chercheurs espèrent qu'une étude plus poussée de ce phénomène permettra de mettre au point un médicament contre l'apnée et d'autres troubles du sommeil.