Après que Twitter et Facebook ont tourné le dos aux médias russes RT et Sputnik, le ministre russe des Affaires étrangères s'est dit indigné par les pressions que l'establishment des États-Unis fait subir aux réseaux sociaux.
«J'espère que les représentants des médias en ligne, des réseaux sociaux resteront tout de même fidèles aux idéaux professionnels du journalisme, tenteront dans toute la mesure du possible d'écrire la vérité et ne céderont pas à la pression absolument outrageuse et à l'ingérence directe dans le fonctionnement des réseaux sociaux», a fustigé Sergueï Lavrov au cours d'une conférence de presse à Moscou.
Les pressions et l'implication en question sont effectuées par le Congrès américain «qui avance toujours de nouvelles accusations et exigences qui ne repose sur aucun fait concret», a-t-il poursuivi.
Ensuite, RT a fait savoir qu'en 2016, pendant la période de l'élection présidentielle américaine, Twitter avait cherché à convaincre cette chaîne russe de publier sur sa plateforme un volume important de publicité, «offre exclusive» qui a été déclinée. La chaîne a donc publié la présentation faite par Twitter à RT et qui portait sur la promotion du contenu lié aux élections américaines.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, l'absence de preuves tangibles qui pourraient justifier le blocage de la publicité de RT et Sputnik par Twitter fait penser que cette décision aurait été influencée par les services spéciaux américains.