La Royal Navy (Marine royale britannique) est de plus en plus souvent obligée de «manger» ses propres bâtiments de guerre et ses sous-marins pour en utiliser les composants comme pièces de rechange afin de réparer d'autres navires.
Les services de maintenance appellent ce processus «cannibalisme». Ce phénomène est dû au manque de financement dans la Marine, raconte The Telegraph.
Selon le bureau national d'audit (National Audit Office), l'épidémie de «cannibalisme» s'est aggravée cette année de 49% par rapport à 2012. Elle sape le moral des ingénieurs navals.
Le plus souvent, ce sont des frégates de la classe Type 23, des sous-marins de la classe Astute et des hélicoptères Merlin qui sont «désossés». Qui plus est, le coût de la pièce de rechange «d'occasion» peut dépasser celui d'une pièce neuve.