Alors que des documents inédits sur l'assassinat de John F. Kennedy viennent d'être publiés par l'administration Trump, revenons sur l'un de ses faits d'armes majeurs: Kennedy et Khrouchtchev ont en effet évité de justesse la Troisième Guerre mondiale entre l'URSS et les États-Unis à l'occasion de la crise des missiles de Cuba, qui a tout juste 55 ans.
Pour Pierre Lorrain, journaliste et écrivain, spécialiste de l'URSS, cet événement a représenté «une leçon aussi bien pour le gouvernement américain que pour le Politburo soviétique. On était à deux doigts […] Ce qui s'est passé, c'est que simplement depuis la prise de contrôle de Castro à Cuba, les Américains voulaient le renverser». Mais alors, comment expliquer l'assassinat de Kennedy un an plus tard? Pierre Lorrain estime que la CIA a fait preuve de prudence, en évitant d'accuser «les Cubains et peut-être les Soviétiques», car «on risquait à nouveau de se lancer dans une guerre mondiale.»
Selon Gérald Olivier, journaliste et rédacteur en chef du blog France-Amérique, Les États-Unis à cette époque étaient à leur apogée: «on était en pleine Guerre froide, l'Amérique avait une aura autour d'elle qu'elle n'a jamais réussi à retrouver depuis». Et il dépeint JFK comme un chef d'État très novateur: « dans son style, c'était un président très prometteur dans un certain nombre de choses qu'il avançait et il a connu un destin tragique. Il est devenu une sorte de légende.»
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