Les organisateurs d'une cinquantaine de manifestations, principalement anti-Trump, ont déposé des demandes d'autorisation de rassemblements à Séoul. Mais, pour des raisons de sécurité, la police a rejeté la plupart de celles faites pour l'organisation de manifestations près de la Maison Bleue présidentielle, a déclaré l'agence.
C'est la première fois que Séoul impose des restrictions à l'organisation de rassemblements publics depuis l'arrivée au pouvoir du Président Moon Jae-in en mai, un ancien avocat spécialiste des droits de l'Homme, selon l'agence de presse Yonhap. Alors que l'une des promesses électorales de M.Moon était de restaurer la liberté d'expression et de réunion qui avait été remise en cause sous son prédécesseur conservateur, Park Geun-Hye, mise en accusation dans un scandale de corruption.
Le Président américain s'entretiendra avec son homologue sud-coréen qu'il a accusé par ailleurs de "complaisance" à l'égard du programme d'armement nucléaire de la Corée du Nord. M.Trump se rendra également sur une base de l'armée américaine. La Corée du Sud est un allié clé des États-Unis qui y ont déployé 28 500 soldats.
La Corée du Nord a effectué un sixième essai nucléaire en septembre et a lancé plusieurs missiles capables d'atteindre le continent américain.
Les dirigeants nord-coréen et américain ont échangé des menaces et des insultes personnelles au cours des derniers mois, accentuant ainsi le danger potentiel de la survenue d'un conflit mondial.
Au cours de sa première tournée en Asie depuis son entrée en fonction en janvier 2017, M.Trump visitera également le Japon, la Chine, le Vietnam et les Philippines.