Séoul: pour recevoir Donald Trump, le président du monde «libre», on réduit les libertés

© REUTERS / Joshua RobertsUS President Donald Trump announces his strategy for the war in Afghanistan during an address from Fort Myer, Virginia, US, August 21, 2017.
US President Donald Trump announces his strategy for the war in Afghanistan during an address from Fort Myer, Virginia, US, August 21, 2017. - Sputnik Afrique
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Durant la première visite d’Etat que Donald Trump effectuera en Corée du Sud les 7 et 8 novembre, la police sud-coréenne limitera les rassemblements publics près du palais présidentiel de Séoul, a-t-elle récemment annoncé.

Les organisateurs d'une cinquantaine de manifestations, principalement anti-Trump, ont déposé des demandes d'autorisation de rassemblements à Séoul. Mais, pour des raisons de sécurité, la police a rejeté la plupart de celles faites pour l'organisation de manifestations près de la Maison Bleue présidentielle, a déclaré l'agence.

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Un important dispositif de sécurité est prévu dans la capitale pour la visite de M.Trump du 7 au 8 novembre. Cependant pour « garantir la liberté de réunion », la police a donné une suite favorable aux demandes des organisateurs de deux manifestations, dont l'une pro-Trump, est-il précisé.

C'est la première fois que Séoul impose des restrictions à l'organisation de rassemblements publics depuis l'arrivée au pouvoir du Président Moon Jae-in en mai, un ancien avocat spécialiste des droits de l'Homme, selon l'agence de presse Yonhap. Alors que l'une des promesses électorales de M.Moon était de restaurer la liberté d'expression et de réunion qui avait été remise en cause sous son prédécesseur conservateur, Park Geun-Hye, mise en accusation dans un scandale de corruption.

Le Président américain s'entretiendra avec son homologue sud-coréen qu'il a accusé par ailleurs de "complaisance" à l'égard du programme d'armement nucléaire de la Corée du Nord. M.Trump se rendra également sur une base de l'armée américaine. La Corée du Sud est un allié clé des États-Unis qui y ont déployé 28 500 soldats.

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Mais beaucoup d'opposants à M.Trump dans le pays voient en lui un va-t'en guerre, dont les dernières déclarations visant le chef nord-coréen Kim Jong-un ont fait monter les tensions sur la péninsule coréenne.

La Corée du Nord a effectué un sixième essai nucléaire en septembre et a lancé plusieurs missiles capables d'atteindre le continent américain.

Les dirigeants nord-coréen et américain ont échangé des menaces et des insultes personnelles au cours des derniers mois, accentuant ainsi le danger potentiel de la survenue d'un conflit mondial.

Au cours de sa première tournée en Asie depuis son entrée en fonction en janvier 2017, M.Trump visitera également le Japon, la Chine, le Vietnam et les Philippines.

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