Le choix des Russes pour la collecte de biomatériaux pour les besoins des Etats-Unis n'était pas intentionnelle, les travaux ont été liés à l'étude du système musculo-squelettique, a déclaré à Sputnik Beau Downey, un représentant de l'Air Education and Training Command chargé de la formation des aviateurs de l'US Air Force.
D'après Beau Downey, le centre de recherche moléculaire du 59ème groupe médical est actuellement en train de mener des «études sur l'appareil locomoteur afin d'identifier divers biomarqueurs associés aux traumatismes».
M. Downey a en outre souligné que l'étude en question nécessitait deux séries d'échantillons — avec des maladies et des échantillons de contrôle de l'ARN et de la membrane synoviale. La première partie des échantillons a été fournie par une «société basée aux États-Unis».
«Dans la requête (du centre de recherche, ndlr), il n'a pas été précisé le lieu où les échantillons devraient être prélevés. Cependant, afin de poursuivre l'étude, on avait besoin d'échantillons similaires. Comme le premier fournisseur a donné des échantillons de provenance russe, propices au groupe initial des maladies, le groupe de contrôle des échantillons devait également être d'origine russe», a-t-il expliqué.
«L'objectif est l'intégrité de la recherche, pas l'origine (des échantillons, ndlr)», a résumé l'interlocuteur de l'agence.