Selon lui, Moscou part du fait que la décision sur les délais d'organisation des élections doit être prise par les Syriens.
«Si les Syriens réussissent à s'entendre sur la mise en place d'une commission qui se penchera sur la Constitution, s'ils réussissent à adopter la Constitution dans les trois à six mois, je ne sais pas combien de temps auront besoin les experts, puis à créer les conditions propices à l'adoption de cette Constitution au niveau approprié, en conformité avec la législation actuellement en vigueur en Syrie et sous la supervision de l'Onu, nous verrons se poser la question de l'organisation d'élections législatives et présidentielles», a souligné Alexandre Lavrentiev.
Il a rappelé qu'en conformité avec la décision du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), il était prévu d'adopter une Constitution dans les six mois et d'organiser des élections sous 12 mois.
«Si nous suivons cette logique, des élections anticipées se tiendront avant les élections prévues, c'est-à-dire avant l'expiration des mandats tant du parlement que du Président en exercice», a-t-il ajouté.