Des groupes isolés, mais importants de terroristes opèrent dans les zones de désescalade mises en place en Syrie, a annoncé mardi Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial du Président russe pour la Syrie et chef de la délégation russe aux négociations d'Astana.
«Il y a toujours des entités terroristes isolées, mais toujours assez importantes, des organisations radicales […] qui se servent des territoires contrôlés par les groupes armés "modérés" pour tirer sur les troupes gouvernementales dans ces zones. Ils provoquent ainsi un feu de riposte», a indiqué M.Lavrentiev.
Moscou, Ankara et Téhéran se sont mis d'accord début mai à Astana, au Kazakhstan, pour créer quatre zones de désescalade sur le territoire syrien. À l'heure actuelle, trois zones de désescalade existent en Syrie: une au nord de la ville de Homs, la deuxième à la Ghouta orientale (près de Damas) et la troisième à la frontière entre la Syrie et la Jordanie. La quatrième zone doit voir le jour dans le nord d'Idlib.
Le conflit en Syrie a fait plus de 220.000 morts depuis mars 2011 d’après l’Onu. Les négociations internationales visant à régler la situation en Syrie se déroulent à Genève, en Suisse, et à Astana, au Kazakhstan.