Tandis que «certains ont soulevé la question de l'utilisation de YouTube par la chaîne RT, financée par l'État russe», Google a annoncé n'avoir trouvé aucune preuve de soi-disant manipulations sur la plateforme YouTube par la chaîne, ni d'ailleurs par d'autres médias russes.
«Notre enquête n'a pas décelé d'indices de manipulations de notre plateforme ou de violations de notre politique. RT et d'autres médias financés par l'État respectent toujours nos règles standard», a déclaré l'entreprise dans un communiqué.
Ensuite, RT a fait savoir qu'en 2016, pendant la période de l'élection présidentielle américaine, Twitter avait cherché à convaincre cette chaîne russe de publier sur sa plateforme un volume important de publicité, «offre exclusive» qui a été déclinée. La chaîne a donc publié la présentation faite par Twitter à RT et qui portait sur la promotion du contenu lié aux élections américaines.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, l'absence de preuves tangibles qui pourraient justifier le blocage de la publicité de RT et Sputnik par Twitter fait penser que cette décision aurait été influencée par les services spéciaux américains.