Intervenant lors de l'ouverture d'un mémorial à Moscou en hommage aux victimes de répressions politiques, le Président russe a appelé à ne pas chercher d'excuses à ce fléau qui a frappé le pays après la révolution d'Octobre.
«Quand il s'agit des répressions, de la mort et des souffrances des millions des gens, il est suffi de visiter le polygone de Boutovo et d'autres charniers des victimes des répressions qui sont nombreux en Russie pour comprendre qu'il n'existe pas d'excuse pour ces crimes», a-t-il déclaré.
Vladimir Poutine a souligné que même le bien du peuple ne pouvait excuser les millions de victimes des répressions.
«Ce terrible passé ne peut être rayé de la mémoire nationale. Rien ne peut le justifier: aucun soi-disant bien du peuple suprême», a ajouté le Président.
Auparavant, Vladimir Poutine a exprimé l'espoir que la date d'anniversaire de la révolution russe de 1917 soit perçue dans la société russe comme un symbole de dépassement de la scission qui avait divisé le pays en deux camps, comme «un symbole de pardon mutuel et d'acceptation de l'histoire russe telle qu'elle est, avec ses grandes victoires et ses pages tragiques».