«L'Europe se trouve aussi dans la zone de portée des missiles (nord-coréens, ndlr). Les pays de l'Otan concernés sont en danger», a affirmé Jens Stoltenberg au journal japonais Yomiuri Shimbun.
À en croire le secrétaire général de l'Otan, tout au long de son histoire, l'Otan «a protégé ses membres des missiles balistiques au moyen de mesures de dissuasion appropriées».
«L'Otan dispose aussi bien des capacités que de la détermination nécessaires afin de lancer une contre-attaque», a-t-il assuré.
Stoltenberg a également souligné la nécessité de faire pression sur Pyongyang, y compris par le strict respect des sanctions économiques déjà adoptées.
Toujours est-il que la situation qui s'est nouée autour de la Corée du Nord doit être résolue par le dialogue, et non par des menaces et des injures envers Pyongyang, a déclaré jeudi le Président russe Vladimir Poutine au cours du discours qu'il a prononcé au Club de Discussion Valdaï, réuni à Sotchi.
«Il est certainement nécessaire de résoudre ce problème par le dialogue, de ne pas mettre la Corée du Nord au pied du mur, de ne pas la menacer de recourir à la force, de ne pas sombrer dans la grossièreté ou les injures», a indiqué le Président.