«Je pense que la Russie sera contrainte de prendre des mesures symétriques. Nous avons déjà entendu le ministère russe des Affaires étrangères et Vladimir Poutine en parler. Cela veut dire que les opportunités pour les médias américains en Russie seront limitées», a-t-elle indiqué.
Selon elle, RT et Sputnik continueront à officier aux États-Unis aussi longtemps que possible.
«Nous ne sommes certainement pas des gens qui baissent les bras, nous continuerons à travailler. Et nous espérons que cette folie, qui a commencé après l'élection [présidentielle américaine, ndlr] et se poursuit jusqu'à maintenant, prendra fin. Et bien, ils ne resteront pas tout le temps fâchés et dans cet état de folie à cause de l'élection perdue, je parle de l'establishment», a ajouté la journaliste.
Ce jeudi, la messagerie Twitter a annoncé qu'elle avait décidé de bloquer toute publicité de l'agence russe Sputnik et de la chaîne RT. Cette décision est en lien avec la coopération de Twitter dans l'enquête sur la prétendue «ingérence russe» dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
Vendredi 27 octobre, RT a fait savoir qu'en 2016, durant la campagne présidentielle américaine, Twitter avait cherché à convaincre cette chaîne russe de publier sur sa plateforme un volume important de publicité, «offre exclusive» qui a été déclinée. La chaîne a donc publié la présentation faite par Twitter à RT et qui portait sur la promotion de contenus liés à l'élection américaine.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, l'absence de preuves tangibles qui pourraient justifier le blocage de la publicité de RT et Sputnik par Twitter fait penser que cette décision aurait été influencée par les services spéciaux américains.