«Comme nous l'avions déjà déclaré à plusieurs reprises, l'Iran ne sera jamais le premier à quitter le Plan global d'action conjoint (PGAC), nous resterons attachés aux engagements, que nous avons pris dans le cadre de l'accord, tant que qu'il œuvre dans l'intérêt du pays», a déclaré Hassan Rohani.
Yukiya Amano a, à son tour, confirmé que l'Iran respectait l'accord et a appelé les autres participants de l'accord sur le nucléaire iranien à s'acquitter de leurs obligations.
«L'accord nucléaire a une grande importance, nous ne voulons pas l'annuler ou avoir recours à d'autres options», a-t-il fait savoir. «L'Iran a honoré ses engagements [dans le cadre, ndlr] de l'accord et nous exigeons des autres pays [à honorer, ndlr] les leurs».
Le Président américain Donald Trump a refusé le 13 octobre de certifier que l'Iran respecte bien l'accord de juillet 2015 (Plan global d'action conjoint, PGAC) qui limite les activités nucléaires de Téhéran en échange d'un allègement des sanctions contre la République islamique.
La nouvelle stratégie américaine vis-à-vis de l'Iran, rendue publique par Donald Trump, a divisé la communauté internationale. Alors que les alliés européens des États-Unis et la Russie continuent d'œuvrer pour préserver l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, l'administration de Trump a obtenu le soutien d'Israël, de l'Arabie saoudite et des États arabes qui ont des problèmes dans leurs relations avec l'Iran pour lancer une offensive contre Téhéran.