Environ 300 personnes se sont rassemblées ce samedi à Bobigny, près de Paris, dans le cadre de la manifestation « Justice pour Théo » qui avait pour but de sensibiliser l'opinion publique aux violences policières.
Théo, qui était présent à ce rassemblement, a assuré les manifestants venus lui exprimer leur soutien qu'il «allait mieux», qu'il avait sa famille qui l'épaulait et qu'il «resterait solide».
«Moi, j'ai pardonné, vous devez aussi pardonner. […] Je ne dois pas m'attarder à ce qui s'est passé», a-t-il fait savoir en remerciant les participants à la manifestation, avant de lancer:
«On attend tous la justice de pied ferme».
Manifestation contre violence policière a #Bobigny #JusticePourThéo pic.twitter.com/CIQsgupoRe
— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) 28 octobre 2017
Le frère de Théo, Mickaël, a déclaré que ce drame s'était produit parce que Théo «qui se trouvait au mauvais moment au mauvais endroit». ll est essentiel que ce qui s'est passé ait donné «le courage» à d'autres gens qui ont traversé des choses similaires dans leurs vies de parler, que ce drame ait «porté la voix pour certaines personnes qui n'osent pas parler».
Manifestation contre violence policière a #Bobigny #JusticePourThéo pic.twitter.com/CIQsgupoRe
— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) 28 octobre 2017
D'après le frère de Théo, c'est le racisme qui explique ce qui est arrivé: pour l'éradiquer et résoudre le problème, il ne faut pas envoyer des policiers supplémentaires sur des terrains difficiles, mais qu'il faut «faire le ménage» au sein de la police. Et de rajouter:
«Le viol, ça se punit par prison. […] Ça doit être jugé».
Eric Coquerel, homme politique français, a confié avoir participé à la manifestation à Bobigny en février. D'après lui, «il faut casser le système» qui rend possible ce genre de choses:
«À mon avis, ce sont des politiques qui détruisent la République et la confiance dans la république. Comment ne pas comprendre ce qui se passe?»