«Nous regrettons que cet événement historique n'intervienne pas dans une situation apaisée», a écrit l'élu indépendantiste corse Jean Guy Talamoni dans un communiqué, accusant Madrid d'avoir «refusé depuis des années de prendre en compte la volonté du peuple catalan d'avancer vers sa souveraineté».
Face au risque d'une «aggravation des tensions», Jean Guy Talamoni a appelé les démocrates européens à «soutenir un peuple qui ne demandait qu'à exercer librement ses droits naturels et inaliénables».
En Corse, où les aspirations d'autonomie vont croissant depuis 40 ans, la consultation catalane du 1er octobre, à l'origine de la crise ouverte entre Barcelone et Madrid, n'est pas passée inaperçue.
À cette occasion, le mouvement clandestin corse du Front de libération nationale corse (FLNC) «du 22 octobre» a notamment appelé la population à faire élire la liste issue de l'union du mouvement national corse lors des élections territoriales des 3 et 10 décembre.