«Il s’agit bien d’une censure indirecte, insidieuse, gravissime et qui est vraiment une atteinte à la liberté d’expression. […] On peut se demander qui sera le suivant», a-t-il déclaré dans un commentaire qu’il a donné à Sputnik avant d’ajouter qu’il était évident que cette mesure n’était qu’un prétexte. Selon lui, on évoque depuis des mois et des mois une «pseudo-influence russe» sur le vote américain sans jamais fournir des preuves solides.
«C’est un secret de Polichinelle qu’à partir du moment où vous publiez quelque chose sur Google, Twitter ou Facebook, de toute façon les services de renseignement américains, entre autres l’Agence de sécurité nationale, la NSA, vont analyser, archiver et peut-être utiliser ce que vous avez publié», explique-t-il.
«C’est inquiétant, car Twitter [l’emploie, ndlr] aujourd’hui pour RT et pour Sputnik, mais demain [cela arrivera, ndlr] avec Facebook et Google sur d’autres moyens d’expression et sur d’autres médias. On a mis le doigt dans l’engrenage, une fois qu’on a mis le doigt dans l’engrenage, vous ne savez pas où ça [s’arrêtera]», s’irrite-t-il.