Les motifs qui poussent des jeunes à rallier l'islam radical sont variés et beaucoup sont persuadés de ce qu'ils font et ont l'impression d'avoir trouvé la vérité, a déclaré à Sputnik Dominic Musa Schmitz, ex-salafiste lui-même.
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— Damla Hekimoğlu (@_DamlaHekimoglu) 6 сентября 2016 г.
«Tout d'abord, c'est la haine absolue, et il se peut que ce soit même la haine avant tout envers soi-même. Par exemple, l'attaque contre un club gay en Floride en été 2016. Il s'est avéré que l'attaquant était gay lui-même et à cause de la haine qu'il nourrissait à son propre égard, il a également haï les autres et les a tués», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que beaucoup de ceux qui se radicalisaient se sentaient tout simplement rejetés par la société.
«Les parents doivent s'intéresser davantage à leurs enfants. […] À un certain âge, il faut prendre l'enfant par la main et l'aider à se trouver lui-même», a souligné Dominic Musa Schmitz, tout en reconnaissant qu'il n'existait cependant pas de recettes toutes faites pour protéger les adolescents contre la radicalisation.
Il lui a fallu à lui-même des années pour s'éloigner des salafistes et reconquérir sa liberté de pensée. Aujourd'hui, il a gardé son nom, sa religion musulmane et intervient dans les écoles ou d'autres institutions pour aider d'autres jeunes à ne pas plonger dans les mouvements radicaux.