«En cas de menace globale, les trois porteurs des armes nucléaires, c'est-à-dire les sous-marins nucléaires, les avions stratégiques et les missiles balistiques, doivent agir de manière synchronisée conformément à un plan unique. C'est pourquoi l'organisation d'exercices de ce type pour les Troupes de missiles stratégiques, la Flotte maritime militaire et l'aviation stratégique permet d'évaluer leur cohérence et non seulement la possibilité de lancer tel ou tel missile», a-t-il souligné.
L'expert a également expliqué pourquoi Vladimir Poutine avait décidé de participer au tir des missiles balistique.
«La présence du chef des Armées lors de manœuvres d'un tel niveau impliquant des forces au potentiel destructif maximal va de soi, car c'est lui qui prend l'ultime décision quant à l'utilisation de ces forces», a-t-il ajouté.
Jeudi, la Russie a procédé à un tir d'essai d'un missile balistique intercontinental Topol depuis le cosmodrome de Plessetsk, dans la région d'Arkhangelsk. Le tir d'entraînement a été réalisé en direction du polygone de Koura, au Kamtchatka, et s'est déroulé parallèlement au lancement de deux missiles balistiques depuis un sous-marin nucléaire dans la mer d'Okhotsk, en direction du polygone de Tchija dans la région d'Arkhangelsk. Le quatrième missile, lancé depuis un sous-marin nucléaire en mer de Barents, a atteint sa cible sur le polygone de Koura.