La Russie soigne son image de pays hospitalier à l'occasion de la Coupe du Monde de football. Même les supporters russes étaient de la partie lors d'un point presse à Paris, le 26 octobre. Très affable, un représentant du club de supporters omnisport de la Russie, Russia Unites a insisté sur leur sens de l'accueil et de l'hospitalité, très éloigné de l'image véhiculée par les médias occidentaux des hooligans russes ultraviolents. Il a ainsi évoqué l'organisation de plusieurs tournois de football inter-supporters, notamment le tournoi des marais à Saint-Pétersbourg, où le principe est donc de jouer au foot dans la boue, mode assez répandue en Finlande et en Écosse (le «swamp soccer»).
Mais comme l'a rappelé un des participants à la conférence, il nous faudra attendre le 1er décembre 2017 et le tirage au sort au Kremlin pour savoir exactement quelles villes accueilleront les trente-deux nations qualifiées pour le Mondial. Ce n'est qu'à cette date que chaque sélection nationale, accompagnée de ses supporters, pourra organiser sa venue. Les onze villes hôtes —Moscou, Saint-Pétersbourg, Sotchi, Kazan, Samara, Kaliningrad, Nijni Novgorod, Ekaterinbourg, Rostov, Saransk, Volgograd- y sont même vantées dans un fascicule, interactif et moderne, déconstruisant les stéréotypes les plus éculés sur la Russie (le froid et les ours dans les rues) et sur la population locale (la vodka et le racisme).