Un crâne d'Aitape partiellement préservé, découvert en 1929 par le géologue australien Paul Hossfeld, aurait probablement appartenu à la plus vieille victime d'un tsunami au monde, ont indiqué jeudi des experts après une nouvelle analyse de la zone dans laquelle il a été trouvé, communique Yahoo News se référant à l'AFP.
Mais une datation par radiocarbone plus récente a permis d'établir que le propriétaire du crâne avait vécu il y a environ 6.000 ans, ce qui en fait un membre de notre propre espèce, Homo sapiens.
Ancient #skull 'oldest tsunami victim' https://t.co/jlXZW48Adi
— Fearghus R McSweeney (@fearghus_r) 26 октября 2017 г.
À l'époque, le niveau de la mer était plus élevé et la région en question aurait été près de la côte.
Les chercheurs de l'Université australienne de Nouvelle-Galles du Sud sont revenus sur le site où Paul Hossfeld avait fait sa découverte pour y recueillir des dépôts géologiques. L'étude en laboratoire des détails des sédiments et de la gamme de micro-organismes contenus dans ces sédiments leur a permis de conclure que les prélèvements étaient similaires à ceux faits après un tsunami dévastateur de 1998 qui avait tué 2.000 personnes.
«Nous avons établi que l'endroit où le crâne d'Aitape a été déterré était un lagon côtier qui a été inondé par un grand tsunami il y a environ 6.000 ans», a déclaré James Goff, l'auteur de l'étude.
L'intérêt pour l'étude des effets destructeurs des tsunamis gagne en ampleur ces dernières décennies, surtout après les tsunamis qui ont eu lieu en Indonésie en 2004 et au Japon en 2011, qui ont fait respectivement 230.000 et 16.000 morts.