La communauté internationale, y compris le Congrès des États-Unis, doit œuvrer pour préserver l'accord sur le nucléaire iranien, car le renoncement à cet accord compliquera le règlement de problèmes analogues dans d'autres États, lit-on dans une déclaration adoptée mercredi par le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
Une telle démarche provoquerait une riposte de l'Iran et rejetterait la situation à des dizaines d'années en arrière, estiment les législateurs russes.
Le Conseil de la Fédération appelle le Congrès à engager toutes les ressources possibles pour prévenir une situation extrêmement dangereuse, souligne la déclaration.
Selon les parlementaires, aucune raison ne justifie un arrêt de la coopération avec l'Iran sur son programme nucléaire. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé que Téhéran respectait ses engagements dans le cadre de l'accord en question.
Le Président américain avait annoncé la «non-certification» des engagements de l'Iran dans le cadre de l'accord sur son programme nucléaire, sans pour autant mettre en doute le respect des ententes par Téhéran au niveau international. En outre, il a incité le Congrès à durcir les conditions de l'accord et a dit que Washington introduirait de nouvelles sanctions contre Téhéran pour son soutien au terrorisme. En réaction à ces propos, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a indiqué que l'Iran pourrait envisager son retrait du Plan global d'action conjoint.