«Nous sommes vraiment désolés et nous compatissons avec Tatiana ainsi qu'avec sa famille et ses amis, avec toute la rédaction d'Écho de Moscou à la suite de l'agression de ce fou. Elle a toute notre sympathie et nous souhaitons sincèrement un prompt rétablissement à Tatiana.»
«Tenter de décrire ce tragique incident, du en vérité à un comportement relevant de la psychiatrie, comme étant lié à une autre cause, n'est ni cohérent ni juste de notre point de vue», a-t-il souligné.
M.Peskov a ajouté que la journaliste a sa perception du monde et son opinion. Bien sûr, certains la critiquent et d'autres la soutiennent.
«Dans ce cas, nous respectons tous les points de vue. Nous ne participerons pas à ce débat. Mais, certes, ces incidents tragiques provoquent une profonde compassion et il faut dire que les actions d'un fou sont les actions d'un fou», a-t-il résumé.
L'assaillant, Boris Grits, âgé de 48 ans, a réussi à entrer dans la rédaction après avoir aspergé de bombe lacrymogène le gardien. Il est ensuite entré dans le bureau de Tatiana Felguengauer et l'a poignardée, sans rien dire. L'homme possède la double nationalité israélienne et russe. L'agresseur a motivé son geste par son dégout de sa victime qui l'avait prétendument «harcelé télépathiquement depuis deux mois».
Une enquête a été ouverte sous le chef d'inculpation de tentative de meurtre et le Comité d'enquête de la Fédération de Russie compte envoyer une demande à Israël afin de se procurer le dossier médical sur l'état de santé de Grits.