«Sa mobilité, sa précision et sa puissance permettent de contrer même une menace nucléaire, ce qui est particulièrement pertinent dans le contexte des récents événements sur la péninsule coréenne et de la réaction des Etats-Unis. Je crois que le développement actif des systèmes d'arme de missiles tactique à longue portée est un moyen de dissuasion important», a-il-indiqué.
Selon lui, le renforcement de la capacité de défense de la Russie est d'une importance particulière pour la sécurité internationale.
«Le mise au point et la mise en service de nouveaux missiles de haute précision pour la destruction des missiles de défense antimissile et de défense aérienne est une garantie non seulement de la sécurité russe, mais aussi internationale», a-t-il ajouté.
Le chef du polygone Kapoustin Yar, le général de brigade Oleg Kislov, a annoncé plus tôt mercredi le test d'un système prometteur de missiles ensilés et la fin des essais d'un nouveau missile pour le système Iskander.
Le 19 mai dernier, le ministère russe de la Défense avait annoncé que la portée et la précision des systèmes Iskander-M devaient être accrues grâce à de nouveaux types de missiles. Valéry Kachine, directeur du groupe de recherche et de fabrication russe KBM, avait alors déclaré aux journalistes qu'Iskander-M disposait d'au moins sept types de missiles.
Dans le cadre des exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2017, l'armée russe a procédé au tir d'un missile tactique Iskander-M depuis le polygone de Kapoustine Iar (région d'Astrakhan). L'engin a parcouru 480 kilomètres avant de frapper sa cible disposée sur le polygone de Makat au Kazakhstan, avait indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué diffusé en septembre.