Hillary Clinton ne jette pas l'éponge et poursuit sa rhétorique délirante pour expliquer les causes de son échec à la présidentielle américaine.
«L'ancienne candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, a déclaré que l'ingérence russe dans les élections de 2016 était d'une telle ampleur équivalente à un "cyber 9/11"», lit-on dans un article de BuzzFeed.
Cependant, Hillary Clinton n’a pas rompu avec la tradition et s’est référée elle-aussi aux propos de sources anonymes «bien informées» et naturellement «proches du dossier» lors de son discours dans le cadre de la promotion de son nouveau bouquin-autobiographie à Londres.
«Des vétérans du renseignement» lui ont donc murmuré à l'oreille que «c'était un "cyber 9/11" dans le sens où il s'agissait d'une attaque directe contre nos institutions», a-t-elle expliqué pour fonder ses paroles.
Ceci dit, est-ce que la Main du Kremlin devrait maintenant se placer dans le même rang que des organisations terroristes comme le réseau djihadiste Al-Qaïda, responsable de 2.973 morts et 6.291 blessés le 11 septembre 2001?
Elle n'a pas également oublié d'évoquer la menace émanant de Vladimir Poutine qui aurait «un objectif stratégique qu'il poursuit sans relâche», ne songeant qu'à déstabiliser les démocraties occidentales.
Pourtant, le danger de la Main du Kremlin reste toujours élevé car seule la démocrate serait capable de combattre le mal et faire de sorte que le bien triomphe et les méchants soient punis:
«Si j'avais été élue, j'aurais fait appel à une commission indépendante pour aller au fond des choses», déplore Mme Clinton à qui les Américains ont, hélas pour elle, tourné le dos lors de la présidentielle en 2016.