Le secret professionnel, qui protège la vie privée, pourrait s'estomper du fait d'une nouvelle proposition de loi déposée par 17 députés Les Républicains (LR) et enregistrée à la présidence de l'Assemblée nationale, le 3 octobre 2017.
«Face aux récents évènements terroristes, la prévention de la radicalisation le plus en amont possible par les professions médicales, sociales et éducatives doit être permise par la loi, et nous ne pouvons plus nous permettre de faire preuve de frilosité sur la question», écrivent-ils dans le texte de la proposition.
Bien que le secret professionnel soit protégé par le Code Pénal, la nécessité de reconsidérer l'attitude à l'égard du secret professionnel et la possibilité de sa violation est dictée par le fait que la France a été victime de plusieurs attaques terroristes au cours des deux dernières années.
Les parlementaires français proposent de modifier le Code pénal pour que le lanceur d'alerte ne soit pas menacé par une peine d'emprisonnement ou une amende s'il livre des informations aux forces de l'ordre.
L'état d'urgence a été décrété en France à la demande de François Hollande après les attentats du 13 novembre 2015, à Paris, puis prolongé plusieurs fois.