Dmitri Peskov a commenté la situation qui s'est créée entre Bagdad et les Kurdes suite à un référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien.
«Certes, nous prônons la résolution de toutes les questions qui sont à l'ordre du jour en Irak, entre Bagdad et les Kurdes par des moyens diplomatiques et politiques, par la voie pacifique, sur la base de l'unité territoriale de l'Irak mais, sans aucun doute, avec le de la légalité et des intérêts du peuple kurde», a déclaré lundi le porte-parole.
Par ailleurs, M. Peskov a souligné l'importance pour la Russie des relations avec les deux parties en conflit.
«La Russie maintien de bonnes relations avec Bagdad, nous avons une quantité importante de relations économiques et commerciales avec l'Irak, nous avons des contacts à tous les niveaux, nos entreprises y travaillent. En outre, la Russie a historiquement de bonnes relations amicales avec les Kurdes irakiens et la Russie tient à l'un et à l'autre», a-t-il conclu.
Dans la nuit, la télévision officielle a annoncé que les troupes avaient repris «sans combat» aux peshmergas de «larges zones» de la province (annonce aussitôt démentie par les autorités du Kurdistan).
Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien, fermement condamné par le gouvernement du pays, s'est tenu le 25 septembre dernier. La population de la région autonome a voté à 92% en faveur de son indépendance. Les autorités irakiennes ont qualifié le référendum d'illégitime, soulignant qu'elles ne mèneront pas de négociations avec le gouvernement régional.
Plus tard, le Parlement irakien a demandé au Premier ministre Haider al-Abadi d'envoyer des troupes dans la région de Kirkouk, disputée entre Bagdad et le Kurdistan, en vue de reprendre le contrôle des gisements pétroliers.