Le président du parlement iranien, Ali Larijani, a qualifié d'irresponsables les déclarations du Président américain Donald Trump qui a annoncé vendredi la «non-certification» des engagements de l'Iran dans le cadre de l'accord sur son programme nucléaire et l'intention des États-Unis de se retirer de l'accord.
«Le sujet étant très important, je voudrais noter que, loin de contribuer à la solution de ce problème, la situation créée par l'Amérique le pousse au bord du gouffre. Une preuve en est fournie par les dernières déclarations irresponsables du Président américain», a-t-il indiqué lors d'une session de l'Union interparlementaire (UIP) à Saint-Pétersbourg.
Ali Larijani a dit regretter que le corps des Gardiens de la révolution islamique ait été accusé de soutenir le terrorisme par les États-Unis.
«En ce qui concerne le problème nucléaire, l'Iran a eu pendant 30 mois des négociations avec la participation de l'Union européenne, de la Russie, de la Chine, de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni, qui ont débouché sur un accord approuvé par le Conseil de sécurité [de l'Onu, ndlr]. M.Trump a déclaré que l'Iran ne respectait pas ces ententes, tandis que l'AIEA [Agence internationale de l'énergie atomique, ndlr] a officiellement annoncé à huit reprises que l'Iran remplissait ses obligations dans le cadre de cet accord», a noté Ali Larijani.
Le Plan global d'action conjoint est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.