Anna, employée de l'Université de Rome La Sapienza, a dû manquer deux jours de travail pour rester aux côtés de son chien qui avait subi d'urgence une intervention chirurgicale. S'étant adressée à son employeur pour être payée pour ces deux jours, elle a obtenu en premier lieu une réponse négative. Néanmoins, comme le relate les médias locaux, elle a finalement réussi à obtenir ce paiement grâce au soutien de la Ligue de défense des droits des animaux.
Pour aider Anna, les représentants de la Ligue ont, à leur tour, déposés un recours en cassation pour prouver que l'absence de soin à l'encontre de l'animal serait considérée comme une attitude violente à son égard.
Ainsi, la femme a pu prouver qu'elle aurait commis un crime en laissant seul son animal.
«Maintenant toutes les personnes qui vont se retrouver dans une situation pareille pourront se servir de ce cas en ayant tous les papiers nécessaires signés par le vétérinaire. C'est encore un pas important. Il souligne que les animaux ne sont pas traités pour en tirer des bénéfices ou pour la reproduction mais qu'ils sont réellement des membres de la famille», a conclu le Président de la Ligue, Gianluigi Felicetti.