Les autorités irakiennes ont donné aux combattants kurdes Peshmergas 48 heures pour quitter la région de Kirkouk et laisser la place à l'armée de Bagdad, a indiqué à Sputnik, sous le sceau de l'anonymat, une source au sein des Peshmergas. Selon l'interlocuteur de l'agence, les combattants des forces armées du Kurdistan irakien ont reçu du renfort et se trouvent en état d'alerte, mais n'envisagent pas d'attaquer, car leur objectif consiste à assurer la sécurité.
Le gouvernement irakien a interdit les vols à destination des aéroports kurdes d'Erbil et de Souleimanieh après la tenue du référendum d'autodétermination organisé fin septembre en dépit de ses mises en garde et de celles de Téhéran et d'Ankara. Le Premier ministre Haïdar al Abadi a nié à plusieurs reprises toute intention de recourir à la force dans la crise avec le Kurdistan.
Selon une source proche des services de sécurité kurdes citée par Reuters, les peshmergas se sont ensuite repliés de trois kilomètres pour éviter une confrontation avec l'armée irakienne, qui en a profité pour combler le vide.