«Les monnaies cryptographiques deviennent ou sont devenues dans certains pays un moyen de paiement comme un autre et un actif d'investissement. Dans le même temps, elles recèlent de sérieux risques. Je connais la position de la Banque centrale [de Russie, ndlr] à ce sujet», a souligné ce mardi le Président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion à Sotchi.
Parmi ces risques, il a cité notamment «le blanchiment d'argent, l'évasion fiscale, le financement du terrorisme et, bien sûr, la propagation de manœuvres frauduleuses dont les victimes pourraient être de simples citoyens».
«Ainsi, les acheteurs de monnaies cryptographiques risquent d'être entraînés dans des activités criminelles», a-t-il constaté. Si le système connaît une défaillance et «la bulle, comme on dit aujourd'hui, éclate, il n'y aura aucun responsable juridique», a encore fait remarquer Vladimir Poutine.
Toutefois, le Président estime nécessaire «de mettre à profit les avantages offerts par les nouveautés du domaine bancaire, sans dresser de barrières, ainsi que de créer les conditions nécessaires au développement et au perfectionnement du système financier national».
En septembre, c'est le bitcoin qui détenait la palme de la capitalisation, estimée à 69,871 milliards de dollars (47,3% du marché des crypto-monnaies). L'Ethereum, avec une capitalisation de 28,28 milliards de dollars, était à la deuxième place, suivi du Bitcoin Cash avec une capitalisation de 8,587 milliards de dollars, du Ripple (8,298 milliards) et du Litecoin (3,488 milliards).