Craignant des provocations nord-coréennes à l'approche de l'anniversaire de la fondation du Parti du travail de Corée du Nord, Séoul se dit prêt à riposter et à «intervenir immédiatement si des provocations se produisent», a rapporté ce lundi l'agence sud-coréenne Yonhap, se référant à une source militaire.
«Nous n'avons pas encore détecté de signes de provocation immédiate de la Corée du Nord. Nous maintiendrons un état de surveillance et de vigilance renforcé», a indiqué une source militaire sud-coréenne, citée par Yonhap, sans toutefois préciser de quelles opérations de riposte il s'agissait.
Ainsi, les alliés déploient tous leurs moyens de surveillances disponibles pour détecter des signes d'activités militaires en Corée du Nord. Un avion américain de reconnaissance à haute altitude U-2S, des avions de reconnaissance de l'armée sud-coréenne RC-800 et RF-16, un appareil de surveillance E-637 et un avion de patrouille maritime P-3C ont été engagés dans ces manœuvres.
De plus, un destroyer Aegis équipé d'un radar pouvant détecter des missiles balistiques dans la mer de l'Est et le radar terrestre Green Pine sont également en opération. D'après Yonhap, ces radars sont capables de détecter les missiles balistiques de la Corée du Nord en deux minutes.
Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l'essai d'une bombe à hydrogène (bombe H). Le Président Donald Trump a menacé mi-septembre de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas d'attaque initiale de Pyongyang.