La zone située près de la localité de al-Tanf, à la frontière jordano-syrienne, est devenue «un trou noir», d'où Daech attaque les troupes syriennes, ainsi que la population locale, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
«Les représentants du Pentagone ont affirmé à plusieurs reprises que les instructeurs américains, britanniques et norvégiens, qui sont couverts par l'aviation tactique et un système de lance-roquette multiple, formaient les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL). En fait, la localité de al-Tanf s'est transformée en "trou noir" d'un rayon de 100 kilomètres sur la frontière jordano-syrienne. Au lieu de l'ASL, ce sont des groupes mobiles de Daech qui, jaillissant comme des diables en boite, réalisent des attaques terroristes et subversives contre les troupes syriennes et les civils», a déclaré Igor Konachenkov.
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, le déploiement illégal en avril 2017 de cette base militaire américaine sur la frontière jordano-syrienne a été justifié publiquement «par la nécessité de mener des opérations contre Daech». Cependant, au cours des six mois de l'existence de cette base, aucune opération américaine contre Daech n'a été effectuée.
Dans la nuit du 27 au 28 septembre, environ 300 combattants de Daech, partis de la localité de Rukban, ont rejoint à bord de nombreux 4x4 la ville d'Al-Qaryatayn dans la province de Homs, selon le message officiel du ministère russe de la Défense.
Et de souligner, qu'un groupe de terroristes «a pu contourner tous les postes des troupes syriennes dissimulés aux alentours de la localité d'al-Busairi et que la chance n'y était pour rien». Selon le ministère russe, les terroristes disposaient de leurs coordonnées précises «qu'on ne pouvait obtenir que grâce au renseignement aérien après traitement par des spécialistes».
Dans la matinée du 28 septembre, cette unité de terroristes a tenté de s'emparer des hauteurs dominant la ville d'Al-Qaryatayn.