«Lorsque nous avons publié le rapport, nous ne pouvions pas savoir qui était derrière les actions que nous avions décrites, et nous n'avions pas pensé qu'il était important d'imputer la responsabilité définitive», a indiqué le représentant de Facebook cité par le média.
Certains employés de Facebook ont déclaré que la supposition sur l'ingérence de Moscou était trop hypothétique. En conséquence, le rapport de 13 pages, rendu public le 27 avril dernier, a été réduit de quelques pages. Toute référence à la Russie en a été enlevée.
Selon des informations parues précédemment, la société américaine Facebook aurait admis devant le Congrès le financement de certaines publicités sur sa plateforme en vue d'influencer la présidentielle de 2016.
Facebook aurait fourni ces données à l'équipe de Robert Mueller, ancien directeur du FBI et procureur spécial chargé de l'enquête sur les soupçons d'ingérence russe durant la campagne présidentielle.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré que le Kremlin n'avait aucun rapport avec la publication de publicités politiques sur le réseau social et qu'il ne savait pas qui se tenait derrière de tels agissements.