Une éventuelle révocation de l'accord international sur le nucléaire iranien par les États-Unis pourrait provoquer l'indignation de Téhéran, estime Léonid Sloutski, le chef du Comité de la Douma (chambre basse du Parlement russe) pour les Affaires étrangères.
«Le Washington d'aujourd'hui a, apparemment, besoin de stigmatiser l'Iran, sur ce dossier aussi, ce qui pourrait provoquer l'indignation de Téhéran», a déclaré Léonid Sloutski.
Selon l'homme politique, il est difficile de qualifier cette décision, si elle est prise, de constructive.
Le député a également précisé que cette intention ressemblait plutôt à une provocation.
Le Président devrait en outre annoncer un durcissement général de la position américaine à l'égard de Téhéran, a-t-il poursuivi.
Selon un autre membre de l'exécutif, Donald Trump envisage de s'exprimer sur le sujet le 12 octobre, mais aucune date n'a été définitivement fixée.
Depuis son investiture, le Président ne cesse de critiquer ce qu'il considère comme l'un des «pires accords jamais conclus».
Au lendemain d'un discours très virulent à l'encontre de l'Iran, qu'il a qualifié d'État-voyou à la tribune de l'Onu, il a annoncé le 21 septembre avoir pris sa décision sur le sujet, sans en dévoiler le contenu.